Le rire d'Icare : le risque et l'aventure spatiale
S'interroger sur 50 années d'histoire

Je laisse à Shakespeare le soin de se pencher sur l'âme de son marchand et garde celui de m'interroger ici sur la façon dont nous-mêmes abordons aujourd'hui les hasards, les dangers et les risques associés à un autre type de navigation, celle qui a pour cadre et pour horizon l'espace interplanétaire.
Il ne s'agit pas tant d'en expliquer la maîtrise ou la prévention technologique, d'en élaborer la sociologie ou l'anthropologie, mais plus simplement d'en interroger les quelque 50 années d'histoire pour élaborer des réflexions que les plus indulgents - ou les plus enthousiastes ? - des lecteurs auront peut-être l'audace et la délicatesse de nommer philosophiques.
Mais que les autres se rassurent ou par avance me pardonnent : les pages qui suivent ne sont que l'oeuvre d'un Terrien qui aime à rêver du ciel, à qui la chance a été donnée de rencontrer celles et ceux qui, héritiers d'un des rêves les plus profondément inscrits dans l'imaginaire et dans la chair de notre humanité, ont appris à chevaucher les nuées, à braver les hasards du cosmos. Et ce Terrien, qui n'a lui-même jamais soumis ses ailes à la moindre ardeur du soleil ni affronté le vide de l'infini cosmique, a pu du moins se rendre compte que ces navigateurs de l'espace n'étaient pas tristes...
Parution : mai 2013 ; Editeur : Cerf ; Auteur : Jacques Arnould ; Nombre de pages : 116 ; ISBN-13 : 978-2204097734 ; prix éditeur : 15€.